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 L'importance de l'ascétisme

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MessageSujet: L'importance de l'ascétisme   L'importance de l'ascétisme EmptySam 26 Nov - 20:31

Abul-Abbas Sahl Ibn Sa’d al-Sa’idi (r.a) rapporte ceci :

« Un homme vint auprès de l’Envoyé d’Allah (sallâllâhou alayhi wa sallam) et lui dit : Ô Envoyé d’Allah ! Indique-moi une œuvre qui, lorsque je l’accomplis, Allah m’aime et les gens m’aiment. Il lui dit : Ne convoite pas ce monde, Allah t’aimera et ne convoite pas les bien d’autrui, les gens t’aimeront ».

Ce hadith montre qu’Allah aime les ascètes qui ne convoitent pas les biens de ce monde. Du reste, on a dit à ce sujet : « Si l’amour de ce monde est la meilleure des stations, l’ascétisme dans ce monde est le meilleur des états ». Ainsi, l’ascétisme consiste en ce que le désir se détache de l’objet pour rechercher ce qui est meilleur. Quant à la connaissance qui produit cet état, elle consiste à savoir que l’objet délaissé est méprisable au même titre que celui qui est convoité. Ainsi, celui qui sait que ce qui est auprès d’Allah est impérissable et que la Vie Futur est meilleure sait également que le diamant est meilleur que la glace. Car le monde d’ici-bas s’apparente à de la glace exposée au soleil, qui ne cesse de fondre sous la chaleur. En revanche, la Vie Future s’apparente à une pierre précieuse indestructible. Aussi, c’est en fonction de la certitude de l’inégalité entre le monde d’ici-bas et la Vie Future que s’intensifie le désir d’échanger l’un pour gagner l’autre. Du reste, le Coran loue dans plusieurs passages l’ascétisme dans cette vie ici-bas et blâme la convoitise :

« Vous préférez la vie de ce monde alors que la vie de l’Au-delà est meilleure et qu’elle durera éternellement » (S.87 ; V. 16 et 17).

« Vous voulez les biens de ce monde. Allah veut, pour vous, la Vie Future » (S.8 ; V.67).

« Ils ont joui de la vie de ce monde. Qu’est donc la vie de ce monde en comparaison de la vie dernière sinon comme une jouissance éphémère ?» (S.13 ; V.26).

De même, nombreux sont les ahadith sur le dédain de ce bas monde. En effet, il est rapporté dans le recueil de Muslim, d’après Djâbir (r.a), que :

« Le Prophète (sallâllâhou alayhi wa sallam) traversait le marché avec des gens autour de lui. Passant près d’une carcasse d’un chevreau qui avait de petites oreilles, il le prit par une oreille et dit : lequel de vous le veut pour un dirham ? les gens présents lui dirent : Nous ne le voulons pour rien ! Que pouvons-nous faire de lui ? Il leur dit : Vous aimeriez l’avoir ? Ils dirent : Par Allah ! vivant il a déjà une malformation ! n’en parlons pas quand il est mort. Il leur dit : Par Allah ! le bas monde est pour Allah plus méprisable que ce chevreau pour vous »

Il est rapporté également dans le même recueil d’après al-Mustawird Ibn Shaddad al-Fihri (r.a) que le Prophète (sallâllâhou alayhi wa sallam) a dit : « Ce bas monde par rapport à la Vie Future s’apparente au geste de l’un de vous qui trempe son doigt dans un fleuve : Qu’il voit ce qu’il peut en retirer ».

De son coté, Tirmidhi recense dans son recueil le hadith rapport Sahl Ibn Sa’d où le Prophète (sallâllâhou alayhi wa sallam) dit : « Si le bas monde valait auprès d’Allah l’aile d’un insecte, Il n’en abreuverait pas le mécréant d’une goutte d’eau ».

Donc l’ascétisme, c’est le fait de se détourner d’une chose, de la mépriser et de s’en passer. Yunus Ibn Maysara dit à ce sujet : « L’ascétisme dans ce bas monde, ce n’est pas d’interdire ce qui est licite ou de dilapider un bien, c’est d’être plus confiant en ce qui est la main d’Allah qu’en ce qui est dans ta main ; c’est que ton état dans l’adversité et à l’abri de l’adversité soit le même et que ton attitude soit la même envers celui qui te loue et celui qui te critique justement ». Il explique ainsi l’ascétisme dans ce bas monde par trois choses qui relèvent de l’action du cœur et non de celle des organes . C’est pourquoi d’ailleurs, Abu Sulayman disait : « Ne témoigne d’ascétisme envers quiconque ».

La première des ces trois choses consiste en ce que le serviteur soit plus confiant dans ce qui est dans la main d’Allah que dans ce qu’il possède lui-même. Ceci provient de la véracité de la certitude et de sa force. On dit à Abu Hazim l’ascète : « Quel est ton bien ? et il a répondu : « J’ai deux sortes de bien avec lesquels je ne crains la pauvreté : la confiance en Allah et la désespérance dans ce que possèdent les gens ». On lui dit : « Ne crains-tu pas la pauvreté ? », et il a répondu : « Moi craindre la pauvreté ! alors que mon maître possède ce qui est dans les cieux, sur la terre et ce qui est entre les deux ! ». De son côté, Abu-Fudayl Ibn ‘Iyadh disait : « La substance de l’ascétisme, c’est d’être satisfait d’Allah. Celui qui se contente de peu, il est ascète et il est riche. Celui qui réalise la certitude, se remet totalement à Allah dans toutes ses affaires, se contente de ce qu’Il Lui réserve et s’abstient de s’attacher aux créatures par crainte ou espérance ; ceci lui fait éviter la recherche des biens de ce monde sous la contrainte. Celui qui est ainsi, est vraiment un ascète. Il est le plus riche des hommes même s’il ne possède rien de ce monde ». De même ‘Ammar a dit : « La mort suffit comme source d’exhortation. La certitude suffit comme source de richesse et l’adoration suffit comme occupation ». Ibn Mas’ud (r.a) a dit : « La certitude consiste en ce que tu n’agrées pas les hommes en courrouçant Allah, que tu n’envies aucun homme pour les subsistances accordées par Allah, que t ne fasses aucun reproche à un homme pour ce qu’Allah ne t’a pas donné. Car les subsistances d’Allah ne sont acheminées sous l’effet de la convoitise d’aucun homme ni ne sont acheminées sous l’effet de la haine d’aucun homme. En effet, par Son équité, Sa science, Sa sagesse, Allah a placé la joie et le contentement dans la certitude et la satisfaction et Il a placé les soucis et la tristesse dans le courroux et le doute ».

La deuxième chose consiste en ce que le serviteur, en subissant une adversité comme la perte d’un bien ou d’un être cher etc.… soit plus attaché à la rétribution qui en découle, qu’à la garde et la possession de ce bien. Ceci aussi naît de la certitude parfaite. ‘Ali (r.a) a dit : « Celui qui renonce à ce bas monde supporte aisément les coups de l’adversité ». Un ancien sage a dit également : « Si ce n’étaient les épreuves de ce bas monde, nous atteindrions la Vie Future complètement dépourvus de bonnes actions ».

La troisième chose consiste en ce que pour le serviteur soit égal qu’on le complimente ou qu’on le dénigre pour la vérité. C’est-à-dire que lorsque l’attachement est grand dans le cœur du serviteur pour ce bas monde, il préfère les compliments et déteste les critiques. Ceci l’amène souvent à délaisser beaucoup de vérité par crainte des critiques et à commettre beaucoup d’erreurs et de futilités par espoir des compliments. Ainsi, quand le serviteur trouve égal pour lui qu’on le complimente ou qu’on le dénigre, cette attitude montre le peu de cas de la position des créatures dans le cœur qui est rempli de l’amour pour Allah et de tout ce qui procure l’agrément de Son Seigneur. Ceci est attesté par la sentence suivante d’Ibn Mas’ud (r.a) : « La certitude consiste en ce que tu ne provoques pas la satisfaction des gens par ce qui provoque le courroux d’Allah ». Du reste, Allah a loué ceux qui luttent pour Lui et ne craignent aucun reproche d’un mortel. On a d’ailleurs rapporté d’autres traditions des anciens sages sur l’ascétisme. Ainsi, Al-Hassan al-Basri a dit : « L’ascète est celui qui dit en voyant un autre : il est plus ascète que moi ». On a interrogé quelqu’un (je crois que c’est l’imam Ahmad Ibn Hanbal) pour savoir si celui qui possède des biens peut-être considéré comme ascète ? Il a répondu : « S’il ne se réjouit pas de l’augmentation ou de la diminution de ces biens, il est un ascète ». Ibrahim Ibn Adham a dit : « L’ascétisme est de trois sortes : un ascétisme d’obligation, un ascétisme de mérite et un ascétisme de sûreté. L’ascétisme d’obligation, c’est de ne pas tremper dans l’illicite ; l’ascétisme de mérite, c’est de se passer des choses licites ; l’ascétisme de sûreté, c’est d’éviter les choses douteuses ». Ainsi, celui qui troque le monde d’ici-bas pour la Vie Future est un ascète dans ce monde ; celui qui troque la Vie Future pour ce bas monde est lui aussi un ascète, mais il s’agit d’un ascète contre la Vie Future. Un homme dit à un saint : « Je n’ai jamais vu un homme plus ascète que toi ! ». Il lui a répondu : « Tu est plus ascète que moi, car moi j’ai renoncé à un monde d’ici-bas éphémère et incertain tandis que toi tu as renoncé à la Vie Future. Qui pourrait donc être plus ascète que toi ? ». Cela dit, on a pris l’habitude d’appliquer le nom de l’ascèse à l’ascèse dans ce bas monde. C’est pourquoi lorsqu’on a dit à Ibn al-Mubarak : « Ô toi ! l’ascète ! ; il a répondu : le véritable ascète c’est le calife Ommayade ‘Omar ibn ‘Abdelaziz parce qu’il a délaissé ce bas monde qui s’est offert à lui. Quant à moi, à quoi ai-je renoncé ? ».

Al-Hassan al-Basri a dit : « J’ai connu des gens et j’étais le compagnon de personnes qui ne se réjouissaient d’aucune chose de ce bas monde qui s’offraient à eux, qui ne regrettaient aucune chose dont ils se privaient, car à leur yeux tout ceci ne valait même pas la poussière. L’un d’eux vivait une année ou même deux sans acquérir un vêtement pour se couvrir ou s’offrir un ustensile pour cuire ses aliments ou installer un lit pour dormir ou ordonner dans sa maison qu’on lui fasse préparer un repas. La nuit venue, ils se mettaient debout pour prier ; leur visages prosternés, des larmes jaillissant de leurs, implorant le Seigneur de les sauver. Lorsqu’ils accomplissaient une bonne action, ils ne cessaient de remercier Allah et de L’implorer pour qu’Il l’accepte ; lorsqu’ils commettaient une mauvaise action, ils s’en attristaient et imploraient Allah pour qu’Il la leur pardonne. Ils ne cessaient d’agir de la sorte. Par Allah ! ils ne sont sauvés des péchés que par le pardon. Qu’Allah les prenne en miséricorde et les agrée ».



Les degrés de l’ascétisme



Premier degré : renoncer à ce bas monde tout en le désirant, en y inclinant avec son cœur et son âme mais en luttant et en s’efforçant d’y faire face.

Second degré : c’est le cas de celui qui renonce volontairement à ce monde parce qu’il le méprise et méprise celui qui le convoite. Mais il reste attentif à son renoncement, comme celui qui renonce à un sous pour deux sous.

Troisième degré : celui qui renonce volontairement à ce monde renonce à son propre renoncement. De sorte qu’il ne voit même pas qu’il abandonne quelque chose. Le détenteur de ce degré s’apparente à celui qui a été empêché d’accéder au seuil du roi par la présence d’un chien. Cet homme jette un morceau de pain au chien pour l’occuper et accéder ce temps auprès du roi. Ainsi Satan est un chien sur le seuil d’Allah empêchant les gens d’y accéder bien que la porte soit ouverte et le rideau relevé ; et ce bas monde est une bouchée de pain pour celui qui l’abandonne en vue d’accéder auprès du roi. Comment un tel homme peut-il prêter attention à cette bouchée de pain ?



Conclusion

L’imam Ahmad Ibn Hanbal rapporte d’après Sufyan :

« ‘Issa Ibn Maryam disait : L’amour de ce monde est à l’origine de tout péché et les biens pécuniaires en lui, constituent un mal grave. On a dit : quel est ce mal ? Il a répondu : on ne peut se débarrasser de la fatuité et de la vanité. On a dit : si on arrive à s’en débarrasser ? Il a répondu : pour celui qui possède ces biens, le fait de les fructifier le détourne de l’invocation et de la mention d’Allah »

Ainsi, c’est l’amour de ce monde qui remplit l’Enfer de ses habitants et c’est l’ascèse dans ce monde qui remplit le Paradis de ses habitants. En effet, l’ivresse d’amour pour ce monde est plus prenante que l’ivresse du vin. Car celui qui s’y adonne ne se réveille plus que dans l’obscurité de la tombe. Yahya Ibn Mu’ad disait : « Ce monde est le vin du diable. Celui qui s’en enivre ne se réveille qu’au milieu des morts, dans le regret avec les perdants »

Néanmoins, il faut savoir que l’ascétisme n'a aucune contradiction avec la richesse ; le plus important c’est de ne pas trop attaché aux biens ; car le moindre mal dans cet amour c’est qu’il détourne de l’amour d’Allah et de sa mention. Or, celui qui est occupé par ses biens, compte parmi les perdants. Car lorsque le cœur se détourne de la mention d’Allah, il est habité par le diable qui peut l’orienter là où il veut. Pour l’initier au mal, il lui fait miroiter quelques bonnes actions pour le persuader qu’il fait du bien.



Wasstaghfiroullah

WAllahou ‘alam.
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