plus de 500 véhicules brûlés au cours d'une 8e nuit de viole

Plus de 500 véhicules ont brûlé en Ile-de-France dans la nuit de jeudi à vendredi, huitième nuit de violences urbaines depuis la mort par électrocution de deux mineurs à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), et ces incendies de voitures se sont étendus à quelques villes de province. Région parisienne: plus de 500 véhicules brûlés au cours d'une 8e nuit de violences[/b][/color][/i][i][color=blue][b]Selon la direction générale de la police nationale, 519 véhicules ont brûlé dans la région parisienne, soit incendiés directement soit enflammés par propagation, dont 27 autobus dans un dépôt à Trappes (Yvelines). Une nette augmentation par rapport à la nuit précédente où 315 véhicules en feu avaient été comptabilisés.

En province, 77 feux de véhicules ont été répertoriés par la police dont 7 en Côte d'Or, 9 en Seine-Maritime et 8 dans les Bouches-du-Rhône.

Au cours de cette même nuit, toujours selon la police, 78 personnes ont été interpellées et six policiers légèrement blessés.

Les bus, les pompiers et les policiers ont, de nouveau, été caillassés en de nombreux points de la banlieue parisienne mais les affrontements directs se sont faits plus rares entre fauteurs de troubles et forces de l'ordre, selon la police. L'un des incidents les plus graves a eu lieu à Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis), où un car de CRS a été la cible de tirs de grenaille.

Selon la Chancellerie, 22 personnes devaient être jugées vendredi en comparution immédiate notamment pour destructions de biens, violences sur agents et sur journalistes, outrages au tribunal de grande instance de Bobigny où le ministre de la Justice, Pascal Clément, devait se rendre dans la journée.

"La justice s'est montrée relativement ferme. On ne peut pas parler de laxisme", a-t-on affirmé de même source, en soulignant qu'entre le 28 octobre et le 1er novembre, 42 personnes, dont 17 mineurs, ont été déférées à ce TGI.