l'animateur Apprendre sur l'islam
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| Sujet: 2me partie:L'épreuve par les maladies et ses bénéfices Ven 3 Mar - 20:29 | |
| 2me partie: O Hommes !
Tous les hommes sont d'accord à l'unanimité sur le fait que la bonne santé est une couronne sur la tête de ceux qui jouissent d'une bonne santé que les malades seulement voient, et que la bonne santé est un bienfait dont beaucoup de gens sont privés.
Les maladies, serviteurs d'Allah, sont des maux répandus comme le feu se répand dans le bois sec, aucune période et aucun pays n'en sont épargnés, et aucun homme n'en est protégé ou presque, sauf celui à qui Allah fait miséricorde.
Car ces maladies sont des syndromes prévisibles, et il est impossible que la vie en soit dépourvue.
Huit choses doivent arriver à un jeune homme - et il doit absolument subir ces huits choses.
La joie, le souci, l'union, la séparation, la facilité, la difficulté, puis la maladie et la bonne santé.
Bien que les maladies soient amères et lourdes, s'aggravent et deviennent difficiles, le Créateur (qu'Il soit exalté) y a mis des sagesses et beaucoup de bénéfices, certains les connaissent et d'autres ne les connaissent pas. Et Ibn Al-Quayyim (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit dans son livre "Chifa Al-Alile" qu'il a dénombré plus de cent bénéfices des maladies. Et il a dit aussi :
"Le fait que le coeur et l'âme tirent profit des douleurs et des maladies ne peut être ressenti que par une personne dont le coeur est vivant, car la santé des coeurs et des âmes repose sur les douleurs des corps et leurs difficultés".
L'épreuve par les maladies peut être un don d'Allah et une miséricorde afin qu'Il expie les péchés et augmente les degrés. Et la fièvre demanda la permission de parler au prophète , il dit alors : "Qui est-ce ?".
Elle dit : "Oum Mildame " - c'est une surnom de la fièvre -.
Il ordonna alors qu'elle soit envoyée aux habitants de Quouba, qui subirent à cause d'elle ce qu'Allah seul sait ; ils vinrent alors se plaindre au prophète .
Il dit alors : "Que désirez-vous ? : Si vous le voulez, je demande à Allah qu'Il vous en épargne, et si vous le voulez, elle sera pour vous une purification".
Ils dirent : "O Messager d'Allah ! Purifie-t-elle ?". Il dit : "Oui".
Ils dirent : "Alors, laisse-la", [ Rapporté par Ahmed et Al-Haakim.]
Le prophète a dit :
"Aucun musulman ne subit un mal comme la maladie ou autre sans qu'Allah efface ses péchés comme l'arbre perd ses feuilles" [Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim.]
Et un homme dit au messager d'Allah : "Ces maladies que nous subissons, qu'avons-nous avec elles".
Il dit : "L'expiation de vos péchés" . - Oubaï ibn Kâab dit : "Même si elles ne sont pas nombreuses".
Il dit : "Même une épine et ensuite, ce qu'il y a de plus grave qu'elle" [ Rapporté par Ahmed.]
Et le messager d'Allah rendit visite à un malade qui souffrait de la fièvre, il dit : "Sois heureux ! Car Allah a dit : "Elle est mon feu que Je lance sur mon serviteur croyant dans ce monde afin qu'il soit sa part du feu de l'autre monde" [ Rapporté par Ahmed et Ibn Maajah.]
Ainsi, serviteurs d'Allah, nous connaissons les résultats positifs que produisent la maladie, et nous savons que son goût est comme l'aloès, mais ses fins [ses conséquences] sont plus douces que le miel pur. Donc, pourquoi nous fâchons-nous à cause de la maladie qui nous touche, ou l'injurions-nous ou disons-nous : "si seulement…" ? Et est-ce que : "si seulement…" est utile ?
Et sachez que le messager d'Allah entra chez Oum As-Saa'ib et dit : "Qu'as-tu, ô Oum As-Saa'ib, à trembler ?" . Elle dit : "La fièvre - qu'Allah ne la bénisse pas-".
Il dit : "N'insulte pas la fièvre, car elle fait partir les péchés des fils d'Adam comme la soufflerie [le feu] fait partir le mâchefer" [ Rapporté par Mouslim. ]
Un homme parmi les pieux prédécesseurs fut atteint d'une maladie au pied, et il ne souffrit pas et ne se plaignit pas, mais il sourit et dit : "Inna lillah wa inna ilaïhi raji'ôune" [ Nous apportons à Allah et nous retournerons à Lui ]. On lui dit : "Tu es atteint par cette maladie et tu ne souffre pas ?".
Il dit alors : "La douceur de sa récompense m'a fait oublié l'amertume de sa douleur". | |
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