l'animateur Apprendre sur l'islam
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| Sujet: Bush maintient la primauté à la diplomatie Mer 10 Mai - 2:18 | |
| Bush maintient la primauté à la diplomatie, Téhéran félicite Moscou et Pékin
George W. Bush a maintenu mardi la primauté à la diplomatie face à la crise nucléaire iranienne, tout en ignorant la lettre de son homologue iranien, tandis que Téhéran se félicitait de l'échec des tractations à New York des cinq Grands sur d'éventuelles sanctions. »La première option et l'option la plus importante est la diplomatie», a déclaré le président américain, en exprimant sa confiance malgré l'incapacité lundi des ministres des Affaires étrangères américain, britannique, français, allemand, chinois et russe à s'entendre sur un projet de résolution obligeant Téhéran à suspendre ses activités nucléaires suspectes.
M. Bush s'est abstenu de tout commentaire sur la lettre que lui a adressée lundi le président iranien Mahmoud Ahmadinejad. Mais la Maison Blanche a indiqué qu'elle ne prendrait pas la peine de répondre à cette lettre, la première adressée par l'Iran à un président américain depuis 1979. »Elle ressemble beaucoup à une tentative pour changer de sujet», a dénoncé le porte-parole présidentiel Scott McClellan.
Ce document de 18 pages énumère une série de griefs de la République islamique à l'égard de la politique américaine aussi bien à propos de la guerre en Irak, que sur les prisonniers de Guantanamo où l'existence d'Israël, mais il n'offre pas d'ouverture sur le dossier nucléaire iranien.
Les Etats-Unis, qui soupçonnent Téhéran de vouloir acquérir des armes nucléaires en procédant à l'enrichissement d'uranium, tentent de faire adopter par le Conseil de sécurité une résolution invoquant le chapitre VII de la Charte de l'Onu. Ce chapitre prévoit de possibles mesures coercitives.
Lundi soir à New York, les chefs de la diplomatie des Etats-Unis, de la Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et de l'Allemagne s'étaient quittés après plus de trois heures de discussions sans accord sur une résolution contraignante pour l'Iran, en raison d'une opposition de Moscou et Pékin qui craignent qu'elle ne conduise à un recours à la force.
Mardi, la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a réaffirmé que »les Etats-Unis sont très attachés à une déclaration contraignante du Conseil de sécurité à l'Iran».
Lors d'une visite mardi à Athènes, le principal dirigeant iranien chargé du dossier nucléaire, Ali Larijani, s'est félicité de la position »réaliste» adoptée par la Chine et la Russie. Conciliant à l'égard des pays européens, il a appelé ces Etats à »ne pas suivre la politique d'un pays qui crée des casse-têtes dans la région». »L'UE peut jouer un rôle constructif», a-t-il dit.
Il a par ailleurs assuré que son pays n'envisageait pas d'abandonner le Traité de non-prolifération (TNP), contrairement à ce qu'avait laissé entendre dimanche le président iranien. »Nous n'avons aucune raison de sortir du TNP (...). Ce qu'il faut c'est un équilibre entre les obligations et les droits découlant du TNP», a-t-il dit, en exhortant en outre la communauté internationale à ne pas écarter l'AIEA au profit du Conseil de sécurité.
Selon un haut responsable américain ayant requis l'anonymat, peu de chances existent pour qu'une résolution soit prête cette semaine et de nouvelles discussions sont envisagées la semaine prochaine en Europe.
L'Indonésie, où Mahmoud Ahmadinejad est arrivé tôt mercredi, »pourrait jouer un rôle de médiateur entre l'Iran et les pays occidentaux», a indiqué un porte-parole du ministère indonésien des Affaires étrangères.
A Jérusalem, le vice-Premier ministre israélien Shimon Peres a répété des propos très durs vis-à-vis de l'Iran qu'il avait tenus la veille, laissant entrevoir l'éventualité d'une riposte foudroyante d'Israël en cas d'attaque nucléaire iranienne contre son territoire.
L'échec des négociations de New York a poussé mardi le cours de l'or au dessus des 700 dollars l'once pour la première fois depuis 25 ans à Wall Street et à Londres. | |
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