l'animateur Apprendre sur l'islam
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| Sujet: Sarkozy entendu par la justice Mer 10 Mai - 2:53 | |
| Nicolas Sarkozy entendu par la justice
Le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy a été entendu près de deux heures mardi matin en tant que partie civile par les juges d’instruction en charge de l’affaire Clearstream ouverte pour dénonciation calomnieuse. Le ministre, accompagné par son avocat Me Thierry Herzog, a sobrement déclaré à l’issue de son audition: "J’ai été reçu par les juges en tant que victime. Je leur ai dit que je voulais la vérité et que je leur faisais toute confiance".
Les juges Jean-Marie d’Huy et Henri Pons sont saisis depuis septembre 2004 d’une enquête pour dénonciation calomnieuse ouverte par le parquet de Paris. Le ministre a juste précisé qu’il n’avait mis en cause personne lors de son audition qui a duré de 9h30 à 11h35.
Les magistrats tentent d’identifier le ou les corbeau(x) qui, à partir de mai 2004, a ou ont adressé au juge Renaud Van Ruymbeke une liste d’industriels (Alain Gomez, ex-PDG de Thomson-CSF, Philippe Delmas, vice-président d’Airbus), de membres des services de renseignement et de politiques ayant bénéficié de rétro-commissions dans l’affaire des frégates de Taïwan, instruite par ce magistrat.
Le 9 janvier 2004, Dominique de Villepin, alors ministre des Affaires étrangères, avait demandé au général Philippe Rondot une enquête visant des personnalités qui seraient titulaires de comptes Clearstream, une chambre de compensation luxembourgeoise. Le nom de Nicolas Sarkozy sera évoqué lors de cette réunion à laquelle assistait, au Quai d’Orsay, Jean-Louis Gergorin, vice-président d’EADS, qui aurait remis au général Rondot un listing de noms associés à des comptes bancaires, dont ceux de politiques. Un listing qui n’a pas été saisi par les juges chez M. Rondot.
Nicolas Sarkozy a reproché à Dominique de Villepin, lorsqu’il est passé au ministère de l’Intérieur, de ne pas l’avoir tenu informé des résultats de l’enquête de la Direction de la surveillance du territoire (DST) le mettant hors de cause dans cette affaire. Dominique de Villepin s’est défendu de toute manipulation politique dans ce dossier, assurant qu’il n’avait jamais chargé le général Rondot d’enquêter sur des personnalités politiques mais lui avoir confié une "mission de vérification" sur les informations dont il avait eu connaissance.
Devant les juges d’instruction, le général Rondot, entendu comme témoin le 28 mars, a indiqué s’être rendu compte rapidement que les listings étaient des faux. Mardi matin, son avocat, Me Eric Morain, a déposé auprès des juges une demande d’audition de son client en tant que témoin assisté, ce qui lui permet d’avoir accès à la procédure. Nicolas Sarkozy s’est constitué partie civile le 31 janvier. | |
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