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 racistes

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l'animateur
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lislam:
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MessageSujet: racistes   racistes EmptySam 20 Mai - 15:52

A l'approche du Mondial, une mise en garde contre le racisme d'extrême droite en ex-RDA déclenche un débat.



COUP DE PUB ou cri d'alarme ? Uwe-Karsten Heye, l'ancien porte-parole de Gerhard Schröder, qui avait disparu des radars du microcosme berlinois depuis quatre ans, y a fait un retour retentissant. Juste avant le Mondial de football, sa mise en garde a fait l'effet d'une douche froide pour les Allemands qui ne veulent y voir qu'une grande fête. «Il y a des petites et des moyennes villes dans le Brandebourg et ailleurs où je ne conseillerais à personne d'aller s'il a une couleur de peau différente, a-t-il asséné, il se pourrait qu'il n'en revienne pas vivant.»

La Berliner Zeitung n'y a vu qu'une tentative d'attirer sur lui «l'attention, le temps d'un jour» après s'être fait oublier au consulat général à New York, puis à la rédaction en chef de Vorwärts, une revue du SPD. Mais son avertissement a en général été pris au sérieux. La plupart des réactions ont été négatives, indépendamment de la coloration politique de leurs auteurs. Ainsi Jörg Schönbohm, le ministre CDU de l'Intérieur du Brandebourg, s'est insurgé contre cet «écart de langage» jugé «scandaleux». Au SPD, Matthias Platzeck, le ministre-président du Land incriminé, n'a guère été plus tendre avec son camarade aux propos «injustifiables».

Et pourtant. Le député social-démocrate Sebastian Edathy, fils de père indien au teint un peu mat, a fait observer qu'il ne prendrait «pas le métro la nuit pour aller à Treptow», un quartier de Berlin. Dans le Financial Times Deutschland, Daniel Cohn-Bendit a enfoncé le clou : «La vérité, c'est que les classes où il y a beaucoup d'enfants d'immigrants se demandent s'il est encore possible d'aller faire du camping en toute sécurité au Brandebourg ou dans le Mecklembourg», un autre Land de l'ex-RDA.

Un vade-mecum pour les supporters

Il est bien sûr faux de généraliser, et c'est sans doute le grand reproche qui a été fait à Uwe-Karsten Heye. Mais le problème de la xénophobie raciste, souvent associée aux milieux d'extrême droite, est bien «réel et inquiétant», affirme l'évêque Wolfgang Huber de l'Eglise protestante. Et le Conseil africain de Berlin, un regroupement de 25 associations diverses, prépare en amont du Mondial un vade-mecum pour désigner aux supporters attendus les régions où il vaut mieux ne pas aller. Interrogé par la Frankfurter Allgemeine Zeitung, Adebowale Ogungbure, un footballeur nigérian qui évolue en quatrième division à Leipzig, raconte qu'il est «insulté presque tous les week-ends» sur le terrain. Il y a un mois, Ermyas Mulageta, un Allemand d'origine éthiopienne, s'est fait tabasser à Potsdam au point de tomber dans le coma. Cela peut certes aussi arriver dans une région de l'ancienne RFA ou aux Etats-Unis mais, constate le Tagesspiegel, du fait de son histoire, «l'Allemagne est placée sous observation» de l'étranger, souvent prêt à croire le pire.


A l'approche du Mondial, une mise en garde contre le racisme d'extrême droite en ex-RDA déclenche un débat.



COUP DE PUB ou cri d'alarme ? Uwe-Karsten Heye, l'ancien porte-parole de Gerhard Schröder, qui avait disparu des radars du microcosme berlinois depuis quatre ans, y a fait un retour retentissant. Juste avant le Mondial de football, sa mise en garde a fait l'effet d'une douche froide pour les Allemands qui ne veulent y voir qu'une grande fête. «Il y a des petites et des moyennes villes dans le Brandebourg et ailleurs où je ne conseillerais à personne d'aller s'il a une couleur de peau différente, a-t-il asséné, il se pourrait qu'il n'en revienne pas vivant.»

La Berliner Zeitung n'y a vu qu'une tentative d'attirer sur lui «l'attention, le temps d'un jour» après s'être fait oublier au consulat général à New York, puis à la rédaction en chef de Vorwärts, une revue du SPD. Mais son avertissement a en général été pris au sérieux. La plupart des réactions ont été négatives, indépendamment de la coloration politique de leurs auteurs. Ainsi Jörg Schönbohm, le ministre CDU de l'Intérieur du Brandebourg, s'est insurgé contre cet «écart de langage» jugé «scandaleux». Au SPD, Matthias Platzeck, le ministre-président du Land incriminé, n'a guère été plus tendre avec son camarade aux propos «injustifiables».

Et pourtant. Le député social-démocrate Sebastian Edathy, fils de père indien au teint un peu mat, a fait observer qu'il ne prendrait «pas le métro la nuit pour aller à Treptow», un quartier de Berlin. Dans le Financial Times Deutschland, Daniel Cohn-Bendit a enfoncé le clou : «La vérité, c'est que les classes où il y a beaucoup d'enfants d'immigrants se demandent s'il est encore possible d'aller faire du camping en toute sécurité au Brandebourg ou dans le Mecklembourg», un autre Land de l'ex-RDA.

Un vade-mecum pour les supporters

Il est bien sûr faux de généraliser, et c'est sans doute le grand reproche qui a été fait à Uwe-Karsten Heye. Mais le problème de la xénophobie raciste, souvent associée aux milieux d'extrême droite, est bien «réel et inquiétant», affirme l'évêque Wolfgang Huber de l'Eglise protestante. Et le Conseil africain de Berlin, un regroupement de 25 associations diverses, prépare en amont du Mondial un vade-mecum pour désigner aux supporters attendus les régions où il vaut mieux ne pas aller. Interrogé par la Frankfurter Allgemeine Zeitung, Adebowale Ogungbure, un footballeur nigérian qui évolue en quatrième division à Leipzig, raconte qu'il est «insulté presque tous les week-ends» sur le terrain. Il y a un mois, Ermyas Mulageta, un Allemand d'origine éthiopienne, s'est fait tabasser à Potsdam au point de tomber dans le coma. Cela peut certes aussi arriver dans une région de l'ancienne RFA ou aux Etats-Unis mais, constate le Tagesspiegel, du fait de son histoire, «l'Allemagne est placée sous observation» de l'étranger, souvent prêt à croire le pire.


A l'approche du Mondial, une mise en garde contre le racisme d'extrême droite en ex-RDA déclenche un débat.



COUP DE PUB ou cri d'alarme ? Uwe-Karsten Heye, l'ancien porte-parole de Gerhard Schröder, qui avait disparu des radars du microcosme berlinois depuis quatre ans, y a fait un retour retentissant. Juste avant le Mondial de football, sa mise en garde a fait l'effet d'une douche froide pour les Allemands qui ne veulent y voir qu'une grande fête. «Il y a des petites et des moyennes villes dans le Brandebourg et ailleurs où je ne conseillerais à personne d'aller s'il a une couleur de peau différente, a-t-il asséné, il se pourrait qu'il n'en revienne pas vivant.»

La Berliner Zeitung n'y a vu qu'une tentative d'attirer sur lui «l'attention, le temps d'un jour» après s'être fait oublier au consulat général à New York, puis à la rédaction en chef de Vorwärts, une revue du SPD. Mais son avertissement a en général été pris au sérieux. La plupart des réactions ont été négatives, indépendamment de la coloration politique de leurs auteurs. Ainsi Jörg Schönbohm, le ministre CDU de l'Intérieur du Brandebourg, s'est insurgé contre cet «écart de langage» jugé «scandaleux». Au SPD, Matthias Platzeck, le ministre-président du Land incriminé, n'a guère été plus tendre avec son camarade aux propos «injustifiables».

Et pourtant. Le député social-démocrate Sebastian Edathy, fils de père indien au teint un peu mat, a fait observer qu'il ne footballeur nigérian qui évolue en quatrième division à Leipzig, raconte qu'il est «insulté presque tous les week-ends» sur le terrain. Il y a un mois, Ermyas Mulageta, un Allemand d'origine éthiopienne, s'est fait tabasser à Potsdam au point de tomber dans le coma. Cela peut certes aussi arriver dans une région de l'ancienne RFA ou aux Etats-Unis mais, constate le Tagesspiegel, du fait de son histoire, «l'Allemagne est placée sous observation» de l'étranger, souvent prêt à croire le pire.
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