l'animateur Apprendre sur l'islam
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| Sujet: SUITE L'épreuve par les maladies et ses bénéfices Ven 3 Mar - 20:22 | |
| 3me partie: Serviteurs d'Allah !
Il ne faut pas penser que la maladie est une chose qui doit être désirée, car le croyant ne doit pas espérer avoir des épreuves, et il ne doit pas demander à Allah de lui donner la maladie ; le messager d'Allah a dit :
"Demandez à Allah la pardon et la santé, car aucun d'entre vous n'a obtenu après la conviction, une chose meilleure que la santé" [ Rapporté par An-Nassa'i et Ibn Maajah ]
Et il a dit : "Que Je sois en bonne santé, puis je remercie, est plus aimé pour moi que d'être éprouvé, puis patienter".
Nous comprenons ainsi que la maladie n'est pas le but en elle-même, mais ce qu'elle engendre comme la patience, espérer recevoir la récompense d'Allah, et louer Celui qui donne les bienfaits dans toutes les situations.
Cheikh ibn Taymiyah (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit :
"En ce qui concerne les malheurs qui surviennent sans que le serviteur ne choisisse comme la maladie, la mort d'une personne que l'on aime, et le fait que le voleur prenne son argent, le serviteur est alors récompensé pour sa patience face à ces malheurs, et non pas pour le malheur dont il est touché ; mais le malheur efface les péchés, et la récompense est obtenu pour les actions accomplies en ayant le choix".
Ainsi, serviteurs d'Allah, le mécréant et le musulman, le pieux et le pervers, se rassemblent en ce qui concerne l'épreuve de la maladie, et ils se séparent en ce qui concerne le bénéfice et la fin, Ibn Mass'ôud (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit : "Vous voyez le mécréant parmi ceux qui ont une très bonne santé corporelle et dont le coeur est le plus malade ; et vous rencontrez le croyant étant parmi ceux qui ont le coeur le plus sain, et le corps le plus malade. Je jure par Allah que si vos coeurs étaient malades et vos corps en bonne santé, vous seriez plus insignifiant auprès d'Allah que le scarabée".
Et Salmane Al-Faarissi (qu'Allah soit satisfait de lui) entra chez un malade à qui il rendit visite, et lui dit :
"Sois heureux ! Car Allah fait que la maladie du croyant soit une expiation [de ses péchés], et la maladie du pervers est comme le chameau qui a été attaché par ses propriétaires, puis ils l'ont libéré, alors il ne sait pas pourquoi il a été attaché ni pourquoi il a été libéré".
Serviteurs d'Allah !
Lorsque l'Islam exhorte à la patience pendant les épreuves, et qu'il expose les bons effets et les sagesses des maladies, il ne faut pas qu'une personne qui se trompe, pense qu'il fait l'éloge des douleurs, et qu'il honore les souffrances et les maladies ; mais l'Islam loue plutôt les gens qui subissent des épreuves et des maladies pour la maîtrise de leurs émotions et leur bonne conviction :
"Pourquoi Allah vous infligerait-Il un châtiment si vous êtes reconnaissants et croyants ? Allah est Reconnaissant et Omniscient".
Ourwa ibn Az-Zoubaïr se plaignit de la gangrène ; ils la coupèrent alors de son genou tout en étant silencieux sans crier ; et la même nuit, un parmi ses fils tomba d'un toit et mourut. Ourwa dit alors :
"O Mon Seigneur ! Louange à Toi ! O Mon Seigneur ! Louange à Toi ! Ils étaient sept, Tu as pris un parmi eux et Tu as laissé six ; J'avais quatre extrémités [les membres], Tu en as pris une et Tu as laissé les trois autres ; Et si Tu as pris, c'est Toi qui as donné ; et si Tu as éprouvé, Tu as aussi donné la santé".
Donc, qu'Allah fasse miséricorde à Ourwa et lui pardonne ! Certaines maladies étaient pour lui plus faciles que d'autres, et son épreuve plus facile que l'épreuve d'une autre personne ; donc, sa maladie et son épreuve ont été faciles pour lui. Et c'est ainsi que le croyant doit être, il voit avec l'oeil de sa perspicacité et il remercie alors Allah pour deux choses :
La première : le fait que ce qui pouvait être plus grave a été repoussé. La deuxième : le fait que ce qui pouvait disparaître comme la bonne santé et le bien abondant, est resté [n'a pas disparu] ; il regarde le bienfait qui est présent avant de regarder le bienfait qui est parti.
Serviteurs d'Allah !
Lorsque la maladie est présente, puis s'aggrave, la patience est la seule protection par la grâce d'Allah contre l'inquiétude, et elle est la guidée qui protège du désespoir pendant les tourments ; le croyant ne doit donc pas être effrayé à cause d'un nuage qui apparaît à l'horizon, même s'il est suivi d'un autre et d'un troisième. | |
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